le leader

Le Leader …

Le leader est un serviteur, une aide, un supporteur. Sur ce angle là, le leadership n’est pas très bien accueilli en Haïti, car on pense souvent que le leader est un président, un dirigeant, un roi, une reine, un ministre sans se rende compte que la seule chose qui met l’un ou l’autre de ces personnes à ce rand est la qualité du service qu’ils offrent à la population qui les vénèrent.

Le leader est celui qui met en œuvre une action à travers d’autres ressources : humaine, logistique et financière. Le leader s’assure de la qualité de son service ou de ses actions, il maximise toujours ses efforts dans un temps plus court avec plus de performance dans le but d’atteindre son objectif avec plus d’efficacité.

Le facteur essentiel qui crée et développe le leadership dans la vie d’un enfant, d’un jeune ou d’une personne est le rêve ou la vision. Quelqu’un qui est déterminer à grimper une montagne, même à quatre pâtes, est une personne qui sait pertinemment qu’il y a une richesse au haut de la montagne et qu’elle est prêt à tout mettre en œuvre afin d’atteindre son objectif.

Sa technique à lui de franchir les étapes marque ou détermine son leadership. Le leadership ne s’apprend pas à l’école, cela s’acquiert au prix de sacrifices au cour de route, dans l’expérience, dans l’activité. Le leader le devient par son rêve.

« On devient ce qu’on est » un phrase souvent utilisé par TIGA, un Artiste peintre haïtien, qui à développer les œuvres « Saint Soleil » ; ce pour expliquer que le petit oranger ne peut pas devenir un grand manguier, le petit du tigre est un tigre. Le petit homme rêve en fonction de ce qu’il est, de sa vraie identité. Il est important et même nécessaire qu’il sache qui il est, pour ne pas chercher à devenir une autre personne.

Il est facile de se connaître ou de connaître son identité, il suffit de se regarder dans un miroir et se poser les questions : qui suis-je ? et pourquoi suis-je né ? se regarder dans un miroir signifie de faire une auto critique, c’est découvrir par soi même les talents, les atouts et les défauts qui existent en soi et qui sont susceptibles de contribuer à son avancement.

C’est à partir de la connaissance de soi que le petit homme détermine sa limite (son entreprise) et sa destinée (son rêve). Pour ainsi dire que c’est le petit homme qui développe dans son esprit, son rêve ou sa destinée, grand ou moyen, osé ou même exagéré, il l’atteindra quand même, pourvu qu’il se mette à fond à travailler, dans quelque soit les circonstances, afin de les atteindre.

Il est vrai que l’homme n’atteint pas toujours ses objectifs ou ne réalise pas toujours ses rêves. Il est aussi vrai que ce même homme n’était pas prêt à assumer ses responsabilités et à consentir les sacrifices qui se présentent dans les enjeux de la réalité.

Croire pouvoir passer vingt ans à l’école pour décrocher un diplôme qui permet de travailler dans une entreprise et même de monter les échelons de la dite entreprise n’est pas si difficile que ça, car tout le monde le fait, ou bien,c’est ainsi que tout le monde le fait. Cette croyance n’incite pas à la recherche puisqu’elle n’est motivée par aucun rêve personnel. Elle est motivée uniquement par « L’argent » immédiat qu’elle peut réaliser en travaillant comme employé.  Ainsi la personne qui croit de cette façon s’assure qu’elle possède un métier quelconque, sans pour autant consulter son identité, pourvu que c’est le secteur du moment qui offre le plus d’opportunité d’emploi.

c’est évident que cette personne ne fait qu’attendre qu’une autre personne développe une activité afin de lui offrir un emploi. C’est aussi évident que cette personne passe toute sa vie à dépendre d’une entreprise, si l’entreprise tombe, elle tombe aussi, si l’entreprise fait un aménagement du personnel, il est possible qu’elle soit mise en disponibilité. Aussi, son existence dépend t-elle de la créativité, de la productivité et du leadership d’autres personnes.

Mais croire pouvoir utiliser tout ce qu’on apprend, à l’école ainsi que dans la réalité en faveur de la création et de la gestion de son entreprise est certainement la chose la plus difficile au monde. Mais cette croyance pousse à réfléchir et à agir comme si on a pris un engagement formel face à soi même et face au monde entier à devenir la personne qu’on rêve de devenir. Et pourquoi ? Parce qu’on a un grand rêve qui mérite d’être atteint.

Certes, cette personne va développer une ou plusieurs entreprises qui seront des vaches à lait, des créateurs de richesses et pour les employés et pour les autorités du pays. C’est évident que cette personne passera toute sa vie à améliorer ses services, à créer de nouvelles possibilités d’investissement afin d’offrir le plus de travail possible et que, elle aussi, elle pourrait atteindre, à sa manière, ses objectifs et réussir sa vie.

Le leader collabore avec d’autres leaders qui sont des spécialistes dans leur domaine respectif et qui peuvent occuper une position dans l’équipe afin d’atteindre un but commun.

Prenons l’exemple d’une équipe de foot, chaque joueur occupe une place et le joueur évolue selon ses talents et ses potentialité. Pourtant le meilleur élément de l’équipe est celui que les spectateurs voient le moins. Il prépare les plans de jeu, supervise les joueurs sur le terrain, gère les joueurs dans le vestiaire et donne le maximum de satisfaction aux spectateurs et à l’association ou la fédération qui l’a recruté.

L’entraîneur est le personnage qui travaille le plus, quand les joueurs dorment, lui il prépare son plan d’entraînement ou, dans le cas d’un match, les stratégies à mettre en œuvre afin de gagner.

Il place ses joueurs en fonction de leur talent, il sait choisir ses collaborateurs, ceux qui ont la même vision que lui, il sait comment motiver ses joueurs afin d’obtenir le maximum d’eux et de réussir un match et il sait comment gérer le propriétaire de l’équipe, de l’association ou de la fédération.

L’entraîneur de l’équipe de foot est certainement un leader, tout comme un directeur d’école ou de banque, un manager, un magistrat, un ministre, un président d’organisation ou d’un pays. Le leader, certes, dirige ; Mais le vrai but de cet effort est de servir les bénéficiaires au profit de ceux qui l’ont choisi. Ainsi ce type de leadership, plus large que le joueur de foot, entre dans le cadre d’un système déjà établit, avec ses règles et ses lois, gérer par un groupe ou une personne.

Quand c’est la personne qui se propose lui même de servir ou d’offrir quelque chose au monde à partir de son rêve et de ses idées, elle devient un entrepreneur libre. elle peut décider d’avancer ou de reculer, elle peut modifier à volonté les règlements, pourvu que cela ne dérange pas le fonctionnement de l’entreprise. cette personne décide de ce que doit devenir son entreprise en fonction des objectifs qu’elle s’est fixée.

En général, quand une entreprise commence, l’entrepreneur est le leader à tout faire, il est à la fois le chef d’orchestre et les musiciens, il est à la fois le directeur et l’employé. Ceci est dure à accepter, mais c’est la réalité ; parce qu’au début, personne ne va croire dans son rêve et personne ne va marcher avec ses faibles moyens.

En plus de la non collaboration des personnes qui l’entourent, il y a un environnement farouche qui est créé dans le but principal de décourager l’entrepreneur. celui qui a la vision est aussi motivé par les farouches, car il est prêt à aller jusqu’au bout afin de prouver au monde entier la faisabilité de ses idées. Et quand il réussira, les enchanteurs viendront le flatter afin qu'eux aussi, ils peuvent bénéficier de la réussite du leader.

Jean Marc LOUISHOMME

Président _ Fondation Le Berger

Planèt Kreyol, Chaque dimanche 11h am - 12h pm

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